JT : Beaucoup de gens qui attendent que cette ascension atteigne tout le monde peuvent s’impatienter et perdre espoir. Que leur diriez-vous? Quels conseils leur donneriez-vous?

MG : C’est une belle leçon pour eux de faire confiance, d’apprendre à faire confiance jusqu’au bout sans connaître le résultat, sans avoir quoi que ce soit à quoi s’accrocher. C’est l’ultime renoncement.

JT : Je comprends parfaitement, mais j’aimerais vous poser une question qui a été posée au sujet du processus d’abandon. Beaucoup de gens qui sont dans ce processus d’éveil, craignent de s’abandonner, parce qu’ils ont peur que s’ils s’abandonnent complètement, d’autres forces, des forces plus sombres, puissent prendre le dessus. Que pouvez-vous leur dire au sujet de cette peur ?

MG : N’est-ce pas une belle leçon sur le contrôle et le lâcher-prise ? Nous avons toute la sagesse en nous, nous sommes complètement connectés. Et quand nous pouvons sentir cela, quand nous avons un cœur ouvert et que nous nous abandonnons, alors notre fréquence est si élevée que rien ne peut interférer avec cela. Donc, si vous voulez, c’est une peur compréhensible, venant de la position de ne pas s’abandonner. Mais une fois que l’abandon a eu lieu, ce n’est plus une question.

JT : Que suggérez-vous à une personne pour apprendre à s’abandonner sans effort ? Et se retrouver peut-être une fois par jour, dans ce bel état de connexion avec l’esprit ? Y a-t-il des pratiques, des outils qu’une personne normale dans sa réalité quotidienne pourrait ou devrait faire pour avoir cette belle connexion que nous expérimentons ici en ce moment ?

MG : Il existe de nombreuses pratiques magnifiques qui sont disponibles sur Terre depuis des milliers d’années. Mais c’est à chacun de trouver ce qui résonne avec son être, ce qui lui donne le sentiment le plus confortable. Et comme vous l’avez dit, il est très important de le faire au quotidien. 

Pour une personne, cela peut être de s’asseoir calmement et de regarder le soleil se lever. Pour une autre personne, cela peut être l’odeur d’une fleur, le rire des enfants, une séance de yoga, n’importe quoi, même une dispute avec quelqu’un. Chaque situation contient la graine, le potentiel de ramener les gens à cela, mais c’est le travail des gens de trouver ce qui les aide à rester présents ou à revenir à la présence, qui est finalement notre nature. Le reste n’est que des couches superposées à cela.

Il existe donc de nombreuses pratiques bénéfiques. Mais en fin de compte, le but est d’amener la conscience au moment présent. Et alors toutes les couches tombent d’elles-mêmes. Parce que si vous êtes dans le moment présent, pleinement, complètement, il n’y a pas de futur, il n’y a pas de passé. Donc, il n’y a pas de couche à mettre sur quoi que ce soit, parce que le moment présent est juste ceci, ici et maintenant.

JT : J’ai une question d’une mère. C’est une question générale que beaucoup de parents se posent. De nos jours, avec les changements que nous vivons, les parents se sentent impuissants et sans pouvoir. Ils ont l’impression de ne pas pouvoir protéger leurs enfants d’aucune manière, de perdre leur droit de décider pour eux, de choisir pour eux, de les guider. Quelle est la leçon qu’ils doivent tirer de cette situation ? Que diriez-vous à ces parents d’enfants plus jeunes ?

MG : Plus nous sommes attachés à quelque chose, plus la relation ou la situation est chargée émotionnellement, si vous voulez. Donc, pour les parents, être attaché à leurs enfants, c’est créer des liens très forts. Mais en fin de compte, nous ne pouvons pas protéger nos enfants. Nous sommes ici pour guider nos enfants. 

Et la leçon à tirer ici est en fait de s’abandonner à notre impuissance, de vraiment ressentir notre impuissance ultime, que nous ne pouvons contrôler la vie de personne, ni la nôtre, ni même celle de nos enfants. Et le moment où les gens ressentent vraiment cette impuissance, la ressentent dans tous ses aspects, et sont ensuite capables de s’y abandonner, c’est là qu’ils découvrent leur pouvoir.

JT : Magnifique. Comme nous nous dirigeons vers la fin de notre session, je vais vous laisser partager avec nous votre dernier message sur comment nous pouvons avancer à travers ces temps difficiles sans précédent. Quel est le dernier message que vous donneriez aux gens, à l’humanité pour faire face à ces temps changeants ?

MG : Chaque émotion que nous avons, que nous aimons qualifier de négative, ne l’est pas du tout. Chaque émotion que nous avons nous montre quelque chose. Et généralement, lorsque nous qualifions quelque chose de négatif, la partie opposée existe en même temps, dans ce cas de tourner quelque chose comme positif. Et la clé ici est de ressentir les deux aspects, puis de les relâcher à nouveau, car ces deux aspects forment un tout.

Les humains ont tendance à se concentrer sur les expériences qui leur procurent du plaisir. Et ce sont de belles expériences à vivre. C’est une belle confirmation pour les gens. Mais ce sont vraiment les expériences difficiles que nous aimons qualifier de négatives ou que nous essayons d’éviter, qui sont les joyaux. C’est là que la transformation a lieu ! Ce sont les plus belles leçons à apprendre !

Nous conseillons donc aux gens d’essayer d’abandonner le concept de positif et de négatif, de bien et de mal. Ce sont deux aspects de la mêmes chose et de travailler avec tous ces aspects en eux-mêmes. Lorsqu’ils ressentent quelque chose d’inconfortable chez eux, un aspect qu’ils n’aiment pas ou qu’ils jugent horrible, ils n’osent même pas y penser. C’est là que se trouve le trésor, d’aller dans ce sens, de le ressentir. Parce que partout où nous mettons de la lumière, l’obscurité disparaît. Donc, en faisant simplement cela, nous devenons de plus en plus conscients de qui et de ce que nous sommes. Et cela augmente notre pouvoir, notre fréquence et nous permet également de traverser cette phase, plus rapidement et avec plus de facilité.

Et comme nous le disons toujours, les gens n’ont pas besoin de s’inquiéter de quoi que ce soit. Tout est vraiment pris en charge. Concentrez-vous sur vous-même, sur votre bien-être. Prenez du temps pour vous, pour ressentir de l’amour pour vous. Et lorsque vous êtes rempli d’amour, partagez-le avec les autres pour les aider également.

JT : Merci pour ces belles paroles que vous avez partagées avec nous aujourd’hui encore, merci.

Avec Amour
Melanie 

Channelling du 2 mars 2021

Merci à l’artiste inconnu pour l’image

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