JT : Est-ce un sentiment d’unité avec l’espace qui t’entoure ?
MG : Oui.
JT : Est-ce que cela signifie que tu ne ressens plus ton corps physique ?
MG : Pas vraiment, je sais qu’il existe mais ce n’est pas pertinent.
JT : Peux-tu me parler davantage de cet endroit où tu te trouves ?
MG : Partout où je me tourne et quand j’y porte mon attention, je peux tout voir et tout créer à partir de là. C’est si calme et pur.
JT : Est-ce que cela te semble familier ?
MG : Oui.
JT : Dans cet endroit où tu es, est-ce que tu remarques autre chose ou quelqu’un d’autre autour de toi ?
MG : Je suis complètement seule ici, mais je ne me sens pas seule parce que je suis complètement connectée. Je ne vois vraiment pas de différence entre moi et quoi que ce soit d’autre.
JT : Dans cet endroit où tu es seul et connecté, je veux juste que tu vérifies si tu remarques tes émotions. Où est la place des émotions dans cet endroit ? Ont-elles une place ici ?
MG : Pas vraiment. C’est comme si on était dépourvu de tout, mais avec le potentiel de tout en même temps. C’est aussi comme si il n’y a pas de lois physiques, rien ne s’applique ici, pas de gravitation, rien.
JT : Comment pourrais-tu appeler cet endroit si tu avais les mots pour le décrire ?
MG : Le plus proche que j’obtienne est le potentiel de Source. C’est comme si tout partait d’ici. Quand je regarde autour de moi maintenant, je vois, ça ressemble à de l’énergie et de l’eau en même temps, le même bleu de tous les codes lumineux, la même énergie bleutée. S’il y avait quelque chose comme des murs ici, j’aurais l’impression que ça coule le long de ces murs.
JT : Donc il n’y a pas de barrières, pas de murs, pas de restrictions. C’est juste un et cela ressemble à de l’eau, tu as dit comme de l’eau qui coule, de l’énergie liquide.
MG : Oui, il y a la qualité de l’eau en elle, mais ce n’est pas de l’eau. C’est ce qui se rapproche le plus de l’élément eau que nous avons.
JT : Dans cet endroit, es-tu accueillie par quelqu’un, par quelque chose ?
MG : Je suis juste. Et cette couleur, l’énergie bleue est très ludique, comme une invitation à co-créer, à manifester.
JT : Cette invitation est-elle pour toi ou pour les autres aussi ?
MG : Je sens que pour moi, mais cela pourrait être pour les autres aussi. Je ne sens pas de différence entre moi et les autres ici, si c’est applicable pour moi, c’est également applicable pour tout le monde.
JT : Donc, dans cet endroit où tu es, tu as été invité par cette belle lumière bleuâtre, une invitation à co-créer et à manifester, c’est une co-création et une manifestation pour le collectif j’imagine ?
MG : Oui, pour exprimer l’amour.
JT : De cet endroit où tu es, j’aimerais que, tout en restant là, tu observes notre planète, la planète Terre, en conscience de ces moments difficiles que la planète traverse. Que vois-tu de là ?
MG : Je vois la planète depuis l’orbite et je ressens tellement d’amour pour les humains, pour la terre et de là-haut j’ai la capacité de contenir tout cet amour.
JT : Tu vois tout cet amour, cet amour pour les humains. Que vois-tu des humains ? Je te demande cela parce que beaucoup d’humains ont oublié pourquoi ils peuvent être aimés.
MG : Il n’y a pas de raison, c’est ce que les humains comprennent souvent mal.
L’amour est simplement, il n’y a pas de condition, il n’y a rien d’attaché. Juste en étant, ils sont l’amour et ils sont aimés.
JT : Ils sont amour et ils sont aimés. Ce sont des mots magnifiques. Peux-tu voir ou te rappeler du moment ou de l’origine où les humains se sont déconnectés de ce qu’ils sont, où ils ont oublié comment aimer et se rappeler qu’ils sont amour. Quand cela a-t-il eu lieu ?
MG : Il y a plusieurs centaines de milliers d’années. Cela ne s’est pas produit instantanément; c’était dans le temps.
JT : Revenons en arrière, tout en arrière, à la toute première chose dont tu te souviens quand cela a commencé, quand cette déconnexion a commencé.
MG : J’étais là. Nous sommes 13 à peupler et notre intention est si pure mais nous ne pouvons pas tenir, c’est comme si nous ne pouvions pas tenir ensemble. Nous sommes prêts à commencer cette expérience et nous pensons nous être préparés à toutes les éventualités.
JT : Qu’est-ce que tu entends par le mot expérience ?
MG : Je parle d’ascension physique. L’ascension dans la matière, dans la physicalité.
JT : Donc quitter le corps et l’âme en même temps ?
MG : En le faisant avec le corps.
JT : Partir avec les deux, avec le corps biologique et le corps plasmique ?
MG : Oui, une union complète de la matière physique et de l’énergie spirituelle ou de l’énergie source.
JT : Est-ce ainsi que les gens quittaient la planète avant ? C’est ainsi qu’ils partaient ?
MG : Oui, mais il n’y avait pas de départ en tant que tel. C’était comme un va-et-vient. Ce n’est pas comparable à la façon dont nous utilisons aujourd’hui la mort comme point de sortie, il n’y avait pas de sortie en tant que telle. La conscience, tout était toujours avec nous tout le temps.
JT : Donc la conscience était l’outil de l’énergie, le moteur pour déplacer le corps et le corps de lumière vers différents endroits, différents royaumes et dimensions.
MG : Exactement.
JT : Alors, que s’est-il passé ? Comment avons-nous atterri ici ?
MG : C’est la physicalité. D’une certaine façon, nous avons sous-estimé l’impact que la physicalité avait, que la matière avait.
J’ai l’impression que je commence à me diviser. (pleurant) J’ai l’impression de perdre des parties de moi parce que je commence à les oublier et je me sens si petite et déconnectée.
JT : Est-ce que tu as l’impression d’être déconnectée ?
MG : (pleurant) mhm.
JT: Donc quelque chose se passe, tu déconnectes ton corps. Qu’est-ce qui se passe ?
MG : (pleurant) C’est comme si ça devenait de plus en plus dense et que nous ne pouvions plus maintenir notre fréquence dans cette densité C’est comme si les sous-parties ne pouvaient pas venir avec nous là-dedans. Et nous le savions, mais vivre cela et imaginer cela, c’est tellement plus douloureux.
JT : Que s’est-il passé ? Cette action a-t-elle été influencée par quelque chose d’extérieur ?
MG : Oui, et non, l’externe n’a pas de sens dans ma vision actuelle des choses, mais on pourrait le tourner vers l’extérieur, oui.
Certains d’entre nous se sont perdus plus rapidement dans cette densité que d’autres d’entre nous qui pouvaient encore tenir notre fréquence là-dedans.
JT : Qu’est-ce qui a provoqué cette densité avant que certains d’entre vous s’y perdent ?
MG : C’est la matière physique elle-même.
JT : Quelque chose est arrivé à la matière physique et vous avez été déconnectés, c’est le chaînon manquant. Qu’est-il arrivé à la matière physique ?
MG : J’ai l’impression qu’il y a quelque chose de complètement faux. Lorsque nous entrons dans la matière, nous pouvons manipuler la matière, mais nous avons été aspirés dans cette densité.
JT : Est-ce que tu as l’impression d’avoir été manipulé d’une certaine façon dans cette matière, qui aurait dû être différente ?
MG : Je ressens cette énergie d’aspiration. Oui.
JT : Essaies-tu de me dire qu’avant, à chaque fois que tu entrais dans ce corps, tu pouvais le manipuler, mais cette fois-ci, quand tu es entré, quelque chose a mal tourné ?
MG : C’est comme si j’étais coincé ici maintenant.
JT : J’aimerais que tu ailles juste un peu plus loin en arrière pour voir ce qui a fait que cela se produise avant que ce corps t’aspirait et tu te sentais coincé.?
MG : Au début, nous pouvions sentir la légère différence de fréquence entre le corps physique et le corps énergétique. Mais certains d’entre nous étaient tellement concentrés sur la partie de la manifestation physique qu’ils ont commencé à se déconnecter de la partie spirituelle et en faisant cela, ils ont développé plus de pouvoir dans la manifestation physique des choses.
JT : C’est donc là que le déséquilibre s’est produit.
MG : Oui, et à ce moment-là, nous n’avons même pas réalisé ce qui se passait et soudainement nous étions coincés là aussi. Et c’était comme si la quantité d’énergie augmentait, augmentait, et augmentait et puis ça s’est transformé en ça.
JT : Je comprends. Donc il y avait une séparation entre le non-physique et le physique parce qu’il y avait plus de concentration sur la partie physique. Ils ont exploré la partie physique et ils ont découvert qu’ils pouvaient faire plus de choses avec la partie physique.
Tu as dit qu’ils étaient certains d’entre nous qui se sont perdus. J’aimerais que tu vois de loin ceux qui sont perdus. Quelle est cette énergie qui les a fait se perdre ?
MG : C’est le pouvoir. Ils ont personnalisé leur pouvoir, parce que nous avions maintenant quelque chose comme des incarnations physiques et ils ont commencé à se mettre en avant et à vouloir augmenter ce pouvoir. Et ils devaient nourrir ce pouvoir. Ils ont donc essayé de trouver des moyens d’accéder à plus d’énergie pour soutenir leur pouvoir. (pleurant) Ils sont tellement perdus.
JT : C’était il y a combien de temps ?
MG : Je n’ai pas de chiffre, c’est quand la création physique a commencé ou le passage à la troisième densité si vous voulez.
Avec Amour 
Melanie
Channelling du 8 septembre 2020
Merci à l’artiste inconnu pour l’image
